Léa Vincent

Léa Vincent

Le rap, c’est mon ADN. Je mange rap, je pense rap, et je guéris par le rap. Mais ce que j’aime va au-delà d’une simple écoute d’un morceau liké sur ma playlist : j’aime décortiquer les lyrics, l’univers dans lequel l’artiste nous invite, le visuel d’un clip, le message qui en découle. J’ai découvert le rap français à l’âge de 13 ans, j’ai grandi avec Tandem, la Psy 4, Mafia K’1 Fry. À 30 ans, j’ai vu l’effervescence, l’explosion. J’aime jongler entre le rap des années 90 et des artistes d’aujourd’hui comme Hamza, Pnl ou Laylow, consciente que des étapes ont été franchies : les moyens mis à disposition ne sont plus les mêmes. Des portes s’ouvrent de jour en jour, pour ce courant musical qui a dû se battre pour être reconnu. Désormais à la table d’honneur, le rap français a su se faire une place, la deuxième précisément, au niveau mondial, nous révèle le magazine Tsugi. En France, la musique urbaine dans toute sa diversité représente 61 % du top 200 streaming, révèle les chiffres pour l’année 2021, publiés par le Snep (Syndicat national de l’édition phonographique). Ce classement amène à s’interroger sur les métiers au sein de cette industrie qui a le vent en poupe. Qui sont ces femmes et ces hommes de l’ombre qui mettent en lumière ces artistes ? Comment le rap français est-il devenu si puissant ? C’est avec cette envie d’être aux premières loges de l’élaboration d’un projet, avec tous ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice qu’est le rap français, que je vous partage ce blog. Je vous invite à arpenter, en ma compagnie, les coulisses de ce genre musical qui porte le brassard du capitaine.